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DOCUMENTS.
notaires audit Châtelet de Paris, le premier jour de mars 1668, par laquelle M* Claude Froissant, huissier au grand eonseil du Roi et avocat en Parlement, et damoiselle Marguerite. Hunant, sa femme, confessent devoir solidairement à ladite défunte damoiselle Made­leine Béjard la somme de mille livres, pour les causes et à payer au terme y déclaré. Les deux et trois sont copies collationnées de deux contrats y datés. La quatrième est une promesse desdits sieur et damoiselle Froissant, par eux solidairement faite au profit de ladite défunte damoiselle Madeleine de Béjard (sic), de la somme de huit cents livres, pour les causes et à payer au terme y déclaré ; et la cin­quième et dernière est un récépissé signé desdits Froissant et Mar­guerite Hunant, daté du 1er mars 1670, par lequel les soussignés recannoissent et confessent que ladite défunte damoiselle Madeleine Béjard leur a remis ès mains les expéditions de la charge d'huissier audit grand conseil, que ladite damoiselle Béjard avoit par devers elle et [qu'ils] lui avoient baillée lors de ladite obligation, comme il est énoncé par icelle. Inventorié sur lesdites cinq pièces, Tune comme l'autre..........................Un.
Item. Quatre pièces attachées ensemble. La première est une obli­gation passée par devant François Vaudrot, notaire royal delphinal héréditaire de Montélimart, le 18e février 1655, par laquelle appert Antoine Baralier, conseiller du Roi, receveur des tailles en l'élection dudit Montélimart, devoir à ladite défunte damoiselle Béjard la somme de trois mille deux cents livres, pour les causes et à payer au terme y déclaré, en suite de laquelle est un acte reçu par Motet, notaire royal de la ville de Montpellier, du 22e dudit mois de février i655, contenant noble homme Julien Meindre? sieur de Roche-sauve? habitant de la ville de Brioude, en Auvergne, s'être rendu caution et principal payeur de ladite somme de trois mille deux cents livres envers ladite damoiselle Béjard. La seconde est une permission du juge pour mettre à exécution ladite obligation. La troisième est une autre commission donnée par Pierre le Blanc, seigneur de la Rouvière et de Fournigue, conseiller et juge pour le Roi én la cour -de Nimes, du 12e avril 1657, et la quatrième est un exécutoire en par­chemin, signé : « par le Roi, Dauphin, en son conseil, Maissar, * et scellé de cire rouge, par lequel Françoise le Noir, veuve et héritière dudit défunt Antoine Baralier, est tenue payer à ladite damoiselle Madeleine Béjard la somme de six cent vingt-trois livres douze sols, à la déduc­tion de cent livres, etc.; donné à Saint-Germain-en-Laye, le 14e avril 1671. Inventorié sur lesdites pièces l'un comme l'autre. . . Deux.
Item. Six pièces attachées ensemble. La première est un transport passé par-devant Moufle, l'un des notaires soussignés, et Levasseur, son collègue, le dixième jour d'août 1671, fait par Martin Tabouret, sieur de Tarny, conseiller, secrétaire du Roi, à Romain Toubel, bour­geois de Paris, de la somme de trois mille livres de principal et les